Portrait d’Edel des Sables : il a bien voulu poser pour nous !!!!

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La première « sortie » d’un poulain est toujours un régal……..mais n’est pas sans risque! Alors on surveille, on encadre, et on reste dans la « cour » des petits.
Tout est sujet à facéties et à cabrioles : c’est vrai qu’à une semaine on découvre avec surprise que le Monde existe autour de Maman…..mais on reste sage, on ne la quitte pas.
La puissance, l’équilibre et la « réflexion » d’Edel nous ravissent……ça sera un Guerrier……enfin : plus tard!!!!!

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Ca y est : un « petit » nouveau vient de naître au Haras des Sables.Nos amies Suzanne (Trak01) et Hélène (Hilchen) lui ont déjà rendu visite.
Sa maman Eurydice de L’Huisne, mère d’Epatant des Briandes, et lui nous ont fait quelque peu attendre, nous pensons qu’ils espéraient le soleil pour se décider, et puis par une belle nuit de pleine lune, bien fraîche……
Décidé, déjà puissant et très proche de l’homme (les photographies l’ont saisi à 5 heures de vie) : un futur sportif, taillé en athlète avec aussi le regard de son père (Grafenstolz, double champion du monde de Concours Complet) en héritage……son nom s’est imposé : Edelstolz des Sables !

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Merveilleux, ces quelques premiers rayons de soleil, et bien dynamisants pour les « petits » qui sortent de l’hiver…pour nous aussi !
Notre Pyros, 21 mois et 1.50 m au garrot, n’est toujours pas castré et il est devenu plus confortable pour tout le monde de l’éloigner de sa mère, de sa « soeur » et de sa « tatie », qui réagissent bien à la douce chaleur et aux petites jonquilles. Il nous dévoile sa riche génétique de Trak, son calme et sa plastique très typée aux côtés de son nouveau compagnon de pré qui se révèle un parfait éducateur : de la fermeté, mais pas de violence!
Blue-Land, 22 mois, atteint allègrement 1.65 m et tout en élégance et en puissance nous ravit par ses déplacements : que de promesses pour l’avenir !

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Et même nos vieux copains sentent sous leurs sabots monter la sève et l’herbe fine…

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Bien froids dans le vent glacial… mais Blue et Pyros se régalent et Eurydice poursuit paisiblement sa grossesse entre Mado et Atréïa.
Les jours d’hiver s’annoncent à l’élevage mais les chevaux savent profiter de tout…peut-être même des chatoiements des feuillages !

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pour Atréïa aussi qui atteint ses 2 ans et demi. Il fait moins chaud, alors premières leçons.
Bien sûr, ici, on explique d’abord que rien ne fait mal et que tout est très supportable.
Puis il s’agit d’accepter, même en la mâchonnant un peu, une embouchure adaptée (mais bon, depuis la naissance nous nous préoccupons d’avoir accès à la bouche et aux oreilles de nos poulains). Cela fait, la selle et la sangle suivent et on marche ensemble sans contrainte, en liberté comme d’habitude. On osera même mettre un pied à l’étrier puisque visiblement le calme demeure…….Et puis on s’arrête là…..C’est gagné ! Et la patience est une loi d’or.
Atréïa sait bien que quelques bonbons traînent dans la poche, elle a vraiment hérité du mental exceptionnel de son Trakehner de père, Amélio, et de la douceur de sa mère qui ne la quitte pas des yeux (5 mètres plus loin derrière la clôture: »elle est sage, ma fille!!! »)
Le pré-débourrage est une phase qui peut être aussi délicate que simple……..quand on le prépare, évidemment !!!!

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Un dimanche à 46° à l’ombre….nous n’avions jamais vécu ça ici. Alors c’est l’occasion de s’amuser un peu pour les plus jeunes et les autres !!! Tout le monde a apprécié……

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La mémoire des chevaux est légendaire….en voici un tout petit exemple :
Huit mois que nous n’avions pas vu Enkil qui a 27 mois. Il est parti avec sa nouvelle propriétaire qui s’occupe admirablement de lui et a établi une vraie relation entre eux, ils ont vécu le coup de foudre, Elle le cultive….Il est heureux!!!
Et nous sommes tout naturellement allés leur rendre une petite visite.
« Une photo doit raconter une histoire! », dit ma nièce qui est photographe.
Certes, et bien: l’histoire de la naissance, l’histoire du « père » et du « fils » qui se retrouvent, s’est imposée dans ces images que j’ai eu beaucoup de mal à fixer tant l’émotion était intense….Enkil a déboulé comme un ouragan au premier appel en hennissant de toutes ses forces et s’est jeté dans une douce embrassade du haut de son mètre 65….
Les mots sont parfois bien faibles pour dire l’Amour !!!

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